samedi 30/01/21 à 11h Rdv Place du promenoir à Villefranche
pour le retrait de la loi sécurité globale, de la loi sur le « séparatisme » et de toutes les mesures liberticides !
Maintenons la pression contre l’ensemble de la loi liberticide dite de « sécurité globale » .
dans le cadre de l’appel national à organiser partout en France des marches pour les libertés contre la loi sécurité globale et le nouveau schéma de maintien de l’ordre.
pour se rendre en déambulation jusqu’à la place des arts avec des flambeaux.
Depuis le mardi 17 novembre, le projet de loi « sécurité globale » est débattu en procédure accélérée à l’Assemblée Nationale…
De nombreux rassemblements ont eu lieu mardi 17 pour dénoncer le caractère sécuritaire et liberticide de cette loi, qui fait aussi débat au sein de l’hémicycle.
Nous appelons à nous fédérer pour un nouveau rassemblement déclaré et autorisé devant la sous-préfecture de #VillefrancheSurSaône, mardi 24 novembre (jour de la 2è séance publique et du vote à l’Assemblée).
Cet amendement introduit dans la loi de financement de la Sécurité Sociale rien de moins qu’une réforme en profondeur du système de retraites actuel.
Il repousse l’âge légal de départ à la retraite dans un premier temps à 63 ans pour tout le monde dès 2025.
Il introduit même une double peine puisqu’il accélère l’allongement de la durée de cotisations nécessaires pour bénéficier d’une pension à taux plein. Ainsi, avec ce projet, il faudrait cotiser 43 ans, dès la génération née en 1965.
C’est une provocation indécente alors que plus de 800 000 jeunes, pénalisés par la crise sanitaire, ne peuvent s’insérer dans la vie active, que les licenciements dans les entreprises se succèdent, que le chômage et la pauvreté menacent des centaines de milliers de personnes.
C’est également une proposition purement idéologique et libérale totalement inefficace alors qu’au contraire il faut maintenant réduire le temps de travail en passant aux 32 heures. Il faut, en effet, travailler toutes et tous, moins et mieux et ainsi reconnaître le droit à des départs anticipés avant 60 ans, notamment pour les métiers pénibles.
Personne ne peut oublier l’épuisement des soignants : infirmières, aides-soignantes, aides à domicile et autres salariés du commerce, du nettoyage ou du traitement des déchets … Tous ces travailleur.euses dont l’espérance de vie en bonne santé serait inférieure à l’âge légal de départ en retraite prévu par cet amendement parlementaire…
Députés comme sénateurs, en votant les orientations gouvernementales du PLFSS, détruisent notre Sécurité sociale alors qu’elle nous protège, notamment en matière de retraite, parce qu’elle est fondée sur la richesse produite par le travail et sur la solidarité entre les professions et entre les générations.
La CGT condamne cette manœuvre sénatoriale d’autant plus honteuse qu’elle se produit en pleine crise économique et sociale. Elle exige l’abandon de toute mesure de régression en matière de retraite et que le gouvernement s’exprime clairement en annonçant l’abandon d’un projet rejeté par la majorité de la population mobilisée l’an dernier.